Ludovic Hörlin

Avant de parler de moi, parlons de ce qui compte : ce qui nous réunit.

En rejoignant l’aventure du Prochain Défi, je souhaite humblement mais fièrement montrer mon engagement pour l’Education Inclusive.

Mon vertige et mon caractère sportif n’étant pas à la hauteur du GR20 Corse, j’avais renoncé à l’édition 2019. Né à Aberdeen, à 234 km du point de départ du West Highland Way et vu la topographie des Highlands écossais, je n’avais aucune excuse pour ne pas me joindre à l’édition initialement prévu en 2020 mais qui se tiendra en 2022. Cette année, je rejoins mes camarades pour l’inclusion au travers de ce défi vosgien. une belle mise en jambes pour l’Ecosse l’année prochaine.

J’enfilerai donc mon kilt en juillet et vous promets un calendrier 2021 encore plus original que le premier. Pour être sur d’avoir le vôtre, ne ratez pas le lancement de notre campagne au profit de l’Education Inclusive !

Au fait, je m’appelle Ludo, j’ai un  répertoire de chansons celtes à faire pâlir les Dubliners, je fais pas de sport et après 15 ans de travail dans le secteur associatif je vais bientôt ouvrir une brasserie artisanale à Lille, mais c’est une autre histoire…

Sabri Benalycherif, GR 20 Finisher

Sabri Benalycherif, 42 ans. Franco-algérien. Papa a mi-temps. Diplôme Neoma Business School. Globe trotteur assez impulsif passé par la Tunisie, le Brésil et le Portugal. Passionné des Medias et de leur univers. Après plusieurs projets entrepreneuriaux dans différents secteurs (industrie, slow tourism et épicerie fine), travaille actuellement à la réalisation d’un nouveau magazine (A NEW MAGHREB) et de son premier documentaire. Apprend la coladera cap-verdienne. Et pendant la nuit, rêve souvent d’ouvrir une boulangerie artisanale. Photographe.

Ce que disent ses camarades de son GR:

Sabri, le prince des sentiers corses, a démontré sa classe et sa persévérance sur l’un des GR les plus durs du monde avec un sourire en bandoulière tout au long de l’aventure. Complice et compagnon, interviewer discret et témoin privilégié de notre épopée, Sabri est à lui seul la parfaite synthèse de toutes les qualités inhérentes à cette cordée : état d’esprit remarquable, humilité, humour, persévérance, effort dans l’adversité et solidarité. Victime du syndrome de l’essuie glace dès le 1er jour, il a été au bout de l’aventure sans broncher, avec une genouillère et des anti-inflammatoires avec un mot pour tous sans jamais se plaindre. Le prince mérite bien son titre et si ça ne tenait qu’à nous, on lui donnerai même sa couronne tout de suite, tant il fut royal.

Sabri ne pourra pas nous accompagner sur le WHW en Ecosse pour cause d’agenda incompatible. Il sera des nôtres dans les prochaines éditions. Nous vous invitons à consulter son travail exceptionnel de photoreportage ici. ou suivez le sur instagram ici. Sabri est membre de l’agence Hans Lucas. Un vrai diamant on vous dit !

GR 20 Finisher, relax à Ajaccio

Nicolas Bourgeois, GR 20 semi-finisher.

Nicolas Bourgeois (alias Boubou), Munich, Allemagne

Nicolas, 43 ans dont 10 à être le plus heureux papa d’une petite Samane qui l’a aidé à préparer ce défi corse, il a grandi entre Mons en Pevele et Bersee dans le Nord de la France. Il a rencontré ses compagnons de Cordée au lycée Saint Jean de Douai et s’est dirigé vers Nancy, à l’Institut Commercial, pour ensuite trouver sa première experience professionnelle à Genève au sein d’un géant constructeur de materiel de chantier auquel il est fidèle depuis 17 ans. Partageant mon temps entre Genève et Munich, il a fait ce qu’il a pu pour participer au défi pour l’éducation inclusive sur ces sentiers corses. Grosses pensées en préparant tout ça pour ma nièce, Eva,18 ans, qui a suivi cette aventure depuis son centre pour enfants handicapés à Chambéry!

Ce que disent ses camarades de son GR:

Bon alors disons le tout de suite, s’il y a bien un mec qui a merdé au niveau du poids de son sac c’est Boubou. (son surnom). Il avait des tubes de dentifrices pour 10, un short qui pesait 1,5 kg à sec (7 mouillé) mais aussi 2 jeux de boules de pétanque OBUT que ça ne nous aurait pas étonné. On pense qu’il aurait pu ouvrir un magasin ambulant sur le circuit. Le GR20 est un sentier impitoyable et quiconque s’y frotte, peut s’y piquer. Nicolas a parcouru sous la canicule corse l’équivalent de 3 étapes dont 1 – la dernière pour descendre au refuge d’Asco- fut dantesque, puisqu’elle a explosé même les plus aguerris des randonneurs ! Malade, épuisé, et peut-être même victime d’une intoxication (il a absorbé tant de gels fluos que même la nuit il brillait dans la tente) Il a sans doute – raisonnablement- décidé de nous précéder sur Ajaccio pour ne pas risquer l’accident. Ce fut donc le coeur gros, les mollets lourds et le bide en vrac que Boubou est reparti le mercredi se faire masser à Ajaccio. Il a tout de même parcouru quelques sentiers moins abruptes le jeudi et vendredi pour profiter de sa mise en condition avant le défi. Présent à Vizzavona à notre arrivée le samedi midi il a assuré le service jusque tard dans la nuit ajaccienne. Mister February, c’est lui ! . Oui messieurs dames. Oh et autre chose, il a tellement tanné son entourage pour la collecte que plus personne ne veut lui parler. A part nous.

Nicolas ne sera pas au départ du WHW. Il semblerait qu’une année blanche soit la bienvenue. Aux dernières nouvelles, il se faisait encore masser…à Bali. 🙂

Nicolas Duhamel, GR 20 Finisher

Élevé à la bière et aux carbonnades dans le nord de la France, le jeune Nicolas a eu très jeune, tel Oliver Merle, les pieds dépassant de son lit. C’est peut être cette ressemblance, ou plus sûrement son gout pour la bière et autres 3ème mi-temps, qui le poussera à entamer une carrière de rugbyman amateur lors de ses études. Rangé des crampons depuis son installation au Brésil en 2013, il a embrassé le triathlon comme préparation pour le grand défi du GR20, sans pour autant abandonner sa passion pour les boissons houblonnées, ni son amour invétéré pour le LOSC. Si la semaine de randonnée a permis d’échanger sur le championnat 2018-2019, elle a surtout permis de représenter une belle cause qui nous tient à cœur et de célébrer l’amitié qui nous unit tous.

Ce que disent ses camarades de son GR20:

Si Kubi (son surnom) a écrasé les roches sur les sentiers du GR à coup de crampons et de batons, il a aussi fait trembler les murs du refuge de Ciottulu par un ronflement puissant (snarkning en suédois) qui a même intrigué les bouquetins réunis pour l’occasion. Kubi a été majestueux : un vrai pilier, un roc de 2m qui fut à la hauteur voire même encore plus grand que ce défi corse. Des chaussures achetées moins d’une semaine avant cette randonnée solidaire ont littéralement transformé ses pieds en hachis parmentier et si quelqu’un connait bien le sens des mots sang et sueur, c’est bien Nico. Il a été au bout de lui même ! S’il n’a pas suivi le chemin des crêtes maudit pour les chevilles et les personnes ayant le vertige, il a lutté jusqu’au bout et a terminé ce GR avec une variante allant jusque Vizzavona en vrai légionnaire. Nos respects sont éternels !

Il ne sera malheureusement pas au départ écossais de juillet prochain pour cause de contrainte d’agenda et de nouvelles prises de fonctions à Rio de Janeiro. Peut-être d’ailleurs pourra t’il se positionner pour organiser le prochain défi 2021 avec un autre compagnon de route. Qui sait ?

Nicolas Meillassoux

“Je suis Nicolas Meillassoux, j’ai 42 ans et je suis né a Villeneuve d’Ascq dans le Nord. J’ai une femme Marie-Line, et 3 enfants, Martin (12 ans), Charlotte (10 ans) et Victor (5 ans). Mon jardin secret, ce sont les moments passés dans la nature, qu’ils soient calmes ou intenses, seuls ou collectifs, brefs ou longs. Je suis très heureux de rejoindre la dream team du Prochain Défi, et de découvrir l’Écosse pour une noble cause, guidé par notre sherpa de choc Chris ainsi que mes valeureux aînés d’étude.

Je soutiens Handicap International, et son combat pour l’éducation inclusive, qui permet de donner aux enfants le meilleur départ possible dans la vie. Leurs différences, notre richesse! ”